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Abbaye de Belleperche - Fermeture exceptionnelle

Abbaye de Belleperche - Fermeture exceptionnelle

07 oct. 25

Fermeture exceptionnelle au public le jeudi 9 octobre

L'abbaye de Belleperche sera exceptionnellement fermée à la visite ce jeudi car elle accueille le restaurant éphémère des élèves du lycée professionnel Jean de Prades de Castelsarrasin.  

 

Merci de votre compréhension


Abbaye de Belleperche - Réchaud veilleuse - ©J-M. Garric

Abbaye de Belleperche - Réchaud veilleuse - ©J-M. Garric

08 oct. 25

L’objet du mois : le réchaud-veilleuse représentant la tragédienne Rachel Félix

En ce mois d'octobre, nous mettons en lumière une pièce qui allie fonctionnalité, esthétique et référence culturelle : un réchaud-veilleuse en porcelaine datant de 1838-1839, représentant l'actrice Rachel Félix dans son rôle de Roxane, héroïne de Bajazet de Racine.

Les réchauds-veilleuses, très populaires au XIXe siècle, avaient une double fonction. Placés sur une table de nuit ou une cheminée, ils permettaient de maintenir au chaud une boisson – souvent une infusion – grâce à une petite flamme alimentée par un godet d'huile avec une mèche flottante. Cette flamme diffusait également une douce lumière durant la nuit, utile pour les réveils nocturnes.

L'exemplaire présenté ici est réalisé en porcelaine dure moulée, peinte et rehaussée de dorures. Il se compose de trois parties :

  • La base, figurant les jambes du personnage, est ajourée à l'arrière pour permettre l'insertion du godet.
  • La verseuse, formée par le buste, possède un bec dissimulé dans le turban.
  • Le couvercle, qui complète l'ensemble.

Ce réchaud-veilleuse ne se contente pas d'être un objet utilitaire : il reflète également l'effervescence culturelle parisienne de la fin des années 1830. Il représente Rachel Félix (1821-1858), dans le rôle de Roxane, héroïne de Bajazet de Racine. La pièce fut reprise à Paris à partir du 23 novembre 1838 et jusqu'en février 1839.

Le costume de scène porté par Rachel fut largement diffusé par la lithographie, principalement d'après un dessin du peintre Achille Devéria. La porcelaine reprend fidèlement les détails immortalisés par les lithographies de l'époque : le turban, les pendants d'oreilles et le collier.

Ce réchaud-veilleuse se distingue par ses dimensions imposantes (36,6 cm de hauteur) ce qui laisse penser qu'il était davantage destiné à un rôle décoratif dans un intérieur bourgeois. En témoignent le raffinement des peintures, la précision des dorures et la délicatesse de l'assemblage.

Cette pièce illustre encore une fois le lien entre les objets de table et leur époque. Elle témoigne non seulement des usages domestiques du XIXe siècle, mais aussi de la manière dont les événements culturels marquants, influençaient la création d'objets du quotidien.


Abbaye de Belleperche - Conférence-dégustation -©E. Jaubert

Abbaye de Belleperche - Conférence-dégustation -©E. Jaubert

05 oct. 25

Conférence-dégustation : La pâtisserie au XVIIIe siècle

Dimanche 26 octobre à 15h, conférence-dégustation animée par Sylvie Campech - Les Causeries culinaires.

 

Il y a 450 ans, la pâtisserie entrait dans une nouvelle ère : un art culinaire raffiné, alliant innovations, nouvelles saveurs et enchantement des sens. 

Sylvie Campech, archéologue et historienne de la cuisine, vous racontera la fabuleuse histoire de la pâtisserie française au XVIIIe siècle.

Durée : 1h30 | Tarif : 5 € | Public adulte

Nombre de places limité – Réservation obligatoire


Abbaye de Belleperche- ©N. Ballestrero

Abbaye de Belleperche- ©N. Ballestrero

30 sept. 25

Changement d'horaires d’ouverture

L'abbaye de Belleperche – Musée des Arts de la Table change ses horaires d'ouverture pour l'automne.
Désormais, le site est ouvert au public du mardi au vendredi de 14h à 17h.
Pour les groupes de plus de 5 personnes, il est possible de réserver une visite en dehors de ces horaires.

 

Renseignements et réservations : 05 63 95 62 75 | resa-belleperche@tarnetgaronne.fr


Abbaye de Belleperche - Les Passions - ©J.J Ader

Abbaye de Belleperche - Les Passions - ©J.J Ader

24 sept. 25

Concerto pour flûte à bec - Dimanche 12 octobre à 15h et 17h

L'abbaye de Belleperche accueille cette année encore le festival Passions Baroques organisé par Les Amis des Passions

Au programme : trois chefs-d'œuvre du répertoire baroque pour flûte à bec et quatuor à cordes. Les Concertos de Georg Philipp Telemann et de Giovanni Battista Sammartini, ainsi que la Suite en la mineur de Telemann, seront interprétés avec toute la virtuosité et l'entrain des solistes des Passions.

Un moment de musique intime à ne pas manquer !

 

Dimanche 12 octobre
15h et 17h – durée : 1h
Tarif : 5 €
Nombre de places limité – Réservation obligatoire 

 

Par Les Passions – Orchestre Baroque de Montauban 

Direction et flûte à bec : Jean-Marc Andrieu


Plus d'infos sur le festival : www.les-passions.fr


Abbaye de Belleperche - Gobelet à chocolat - ©J-M Garric

Abbaye de Belleperche - Gobelet à chocolat - ©J-M Garric

07 sept. 25

L'objet du mois : le gobelet à chocolat

En septembre, nous mettons à l'honneur une pièce exceptionnelle, témoin des échanges culturels et du raffinement des arts décoratifs au XVIIe siècle : un gobelet couvert et sa soucoupe à galerie, associant la finesse de la porcelaine japonaise au luxe de l'orfèvrerie parisienne.

Cet ensemble se compose d'un gobelet couvert et d'une soucoupe, réalisés en porcelaine du Japon dans le célèbre style Imari. Ce style se distingue par une riche palette de couleurs : bleu, rouge et vert, rehaussée de touches dorées ; et par ses motifs élaborés, souvent inspirés de la nature et de l'art traditionnel japonais.
Toutefois, l'élément le plus frappant de cette pièce réside dans sa monture en argent. Réalisée à Paris entre 1681 et 1684, comme en témoigne le poinçon de charge (une fleur de lys), elle illustre le goût européen pour l'ornementation sophistiquée. L'orfèvre a ajouté une galerie finement repercée et ciselée à la soucoupe, permettant d'y encastrer fermement le gobelet. Le couvercle, orné d'un bouton en forme de fleur et bordé de godrons, accentue encore l'élégance de l'ensemble.

Au-delà de sa beauté, cet objet était conçu pour une utilisation bien particulière : la consommation du chocolat. Très en vogue à la fin du XVIIe siècle, le chocolat était souvent préparé avec de l'eau et des copeaux de cacao, une mixture peu homogène qu'il fallait remuer régulièrement avec une cuillère pour éviter que le cacao ne se dépose au fond.
La galerie de la soucoupe jouait un rôle essentiel : le gobelet qui se trouve fermement maintenu ce qui permet de tenir la soucoupe dans une main et de remuer le chocolat avec l'autre. Cet objet était particulièrement adaptée aux salons mondains où l'on discutait, se déplaçait ou même buvait debout.

Au XIXe siècle, on croyait que ces soucoupes à galerie, étaient destinées aux malades alités ou aux personnes atteintes de tremblements, d'où le nom de « trembleuses » qui était donnée à toutes les tasses maintenues par des armatures ou posées sur des soucoupes à renfoncement central. En réalité, leur design était avant tout pensé pour le confort et le risque de renversement de la boisson.


Venez admirer ce chef-d'œuvre dans l'exposition La Table est mise ! du Musée des Arts de la Table, une invitation à découvrir l'art de vivre et l'élégance d'une époque où chaque détail comptait.